Ceci est en fait un appel à tous les écrivains.
Les sages ont tranchés, nous allons perdre des mots. http://www.academie-francaise.fr/dictionnaire/index.html
Bien sur, nous en gagnons aussi mais quid de ceux qui passent à la trappe ?
Personnellement je m’insurge, nous perdons dans cette édition les termes abuseur (j’en connais au moins un), babillement et baladinage et je ne parles même pas de baliverner, chapeler, chipotier et chipotière, démeublement, ergoterie (bon remplacée par ergotage mais tout de même) immortification et immortifié. Bon bref plus de cent mots entre « a » et « l ».
Il s’agit donc d’agir avant que nous ne puissions plus nous conjouir de la huitième édition de ce dictionnaire si remarquable (bon en fait je n’ai aucune idée de comment utiliser ce verbe visiblement transitif qui n’a rien à voir avec l’acte de jouissance sexuelle).
J’en appelle dons a vous tous pour utiliser ces mots avant que ces termes disparaissent de la langue Française. Usons et abusons de la bergerette et écrivons tous les mots bannis à tout bout de champ de façon à leur donner une grand baroud d’honneur. Au lieu de dépopulariser, repopularisons ces pauvres incompris et inusités. Adoptons chacun un mot. Personnellement j’aime particulièrement les dramatistes , et les écraseurs, écraseuses qui sortis du monde des cochers peuvent aisément être remis au gout du jours pour nous amis les parisiens (ou les berlinois d’ailleurs). Je suis sure que nous pouvons trouver des escroqueurs et escroqueuse hors des films et faire fi des friponneaux en tous genres.
Havir est il moins bien que kiffer ?
Comment saurons nous la définition de euphuisme si nos dictionnaires n’en parlent plus ? La/le futurition de la langue française est elle d’abandonner au loin nos mots remplaces et maintenant obsolète ? Surement ! Mais ce bastion du bon gout et de la littérature qu’est le dictionnaire de l’Académie ne se doit il pas de garder notre mémoire ?